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Intro
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2. |
Nouvelle
10:35
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Nouvelle
Dans mes rêves je ne vois, que l'idée d'une perception de la souffrance,
Mais aveuglé, je ne peux de mes pas, accompagner son esprit dans cette danse...
Ma renaissance, aiguisée comme un pieu traverse mes sens.
Au nouveau sortir de l'origine du monde, je me sens périr un peu plus...
A chaque seconde.
Baignant dans un spectre, à l'odeur insipide,
Je sens ma pensée brûler par cet acide.
Condamné de nouveau, j'aimerais fuir d'ici...
Ma tête
Ma tête pousse un cri:
"Sombre est mon cœur, il a perdu sa valeur!
Abject est le goût de mon sang, qui s'évapore lentement!
Empêchés, mes soupirs râlaient un noir avenir,
Ma haine est trop féroce, mais ma peine...
Est atroce!"
Seulement mon poing ne tape plus, car
Dans sa noirceur, la vie n'est pas battue
Même par les coups, je ne porterai qu'un râle...
Pour crier que j'ai mal!
Dans un puits oublié, nos joies sont dévastées
Attirées dans cet abysse par un feu voilé couvert d'artifices.
Une peine,
Mélancolie qui me sème dans un champ brûlé par l'orage,
La tête pointée vers les nuages.
Les nuages grisonnants, dont les feux s'éteignent avec le vent
Nous pleurent sur les mains
Oubliant mon vœu de trépas lointain.
Dans les flots, ma rage se consume peu à peu.
Mais avec toute ces eaux...
Mon Vague de l'âme navigue aux cieux.
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3. |
Maladie
09:19
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Maladie
En morceaux, dans une eau, croupie par ce qui suinte du beau.
Mais cette fois, je m'en moque,
Et le toc, c'est le malaise de ma voix.
Des naseaux fumants au souverain penseur,
Il n'y a que des relents de rage sous la vapeur,
Ma peau elle se dessine, se craque et se consume
Pour que le mal s'obstine à prendre du volume.
Les cellules meurent
Les glandes de la peur, m'embrasent... Dans leurs tourments!
Marcher dans les flammes de l'incendie de soi,
Sans eau pour asperger, le moindre de ses émois.
Et tout revient en tête, le mal dans son armure
Gravant à l'intérieur le sens de "pourriture"!
Insidieux comme le poison, qui se répand lentement en moi!
Et dans mes veines comme dans les ruelles d'une ville,
Sans barricades, sans défenseurs habiles,
Le ver solitaire, à me ronger s'emploie...
« Atteindre le but... Atteindre le cœur... Je vois en cette faiblesse la puanteur...
Atteindre le but... Atteindre le foie... Comprendre que l'on est cette erreur...
Mais encore se demander "Pourquoi?" »
Terrible! Horrible! La rage est accessible!
A ceux qui chialent encore de leurs larmes sur-convertibles!
On te promet une peine qu'au fond on ne porte pas,
Et tout ce qui s'arrête, ne recommencera pas!
Les attitudes risibles et les vaines lamentions,
Se lancent des défis à qui aura le son,
Du cor qui sonne la dernière chasse du condamné
Quand on sait que celui qui crève, ne sera pas renouvelé!
Et lentement... J'accepte un funeste traitement.
Sans être conscient du poids du temps,
Qui guide à pleines mains mes relents
De gerbe au vent!
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4. |
L'Abîme Du Guide
07:06
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L'Abîme du Guide
L'oublieuse de mes peurs
La reine de mes pensées
Me renvoie à chaque heure
A ma vie harassée
Par les affrontements impies
De mes rêves dévastés
Ce n'est pas de l'amour fini
« Ce n'est qu'une sombre forêt ».
Et nu son corps ne fait que provoquer
En moi l'éruption d'un désir malmené
Par les grèves d'un lieu mort qu'on appelle la vie
Si je reste là, j'ai tort. Si je mens, je m'enfuis.
Au delà des soupirs et par delà le sang
Qui inquiète à nos heures les sadiques innocents
Ça me tue aujourd'hui, je regarde un feu
Qui consume mes rêves d'inconnu et d'adieu.
« Et le silence macabre ne sera effacé
Que si on l'entend prononcer sa pensée. »
Promenons-nous dans les bois de notre peine
Noyons nous dans l'étang gris de la haine
Les vents et les bourrasques ne seront pas de marbre
Ma souffrance en vaut la peine, ici naîtra un arbre
Souffrante ma raison se perce les veines
Bercée suffocante et criant une immuable rengaine
« Quand les corps s'affaissent et que l'esprit devient flou
Ce n'est que la jeunesse qui se laisse mordre par les fous. »
Les parfums et les sons se mélangent
Ma vérité blesse quand elle s'échange
Mais le ciel ne me verra jamais
Que comme une goutte de pluie qu'il a versé.
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5. |
L'Absolution
09:14
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L'Absolution
Loin, c'est de loin que vient,
Le chant maudit par la peine la plus dure.
Arraché des cordes que le vent emporte
Par son horrible fêlure.
Loin, c'est là où est,
Le corps maudit qui enfin,
Est pressé d'avouer que plus rien ne lui convient.
Assis sur un banc dans l'ombre
Sous un ciel rempli d'étoiles.
Perdu dans un vaste comble,
D'une pensée qui tend ses voiles.
Ce n'est pas en retirant le ciel,
Que l'on fera à l'aviateur,
Oublier l'envie de voler
Qui elle donne à la vie, sa vraie chaleur
Loin, c'est de loin que vient,
Le souvenir d'une parole des plus dure.
Pourrie par le vent qui chiale,
Qui pousse son souffle à la cassure mais,
Loin, c'est là où est,
Le corps raidi par la faim,
Pressé d'avouer que plus rien ne lui convient...
Ses lèvres fatiguées glissent un murmure abyssin:
« Mais... Le conte est mort... Souvenir glacé, qui hante mes... PORES! »
De me douter que tout pouvait s'arranger
Je n'ai jamais cessé.
Et toi, qui t'enfuis, sauras-tu te pardonner,
Le trou béant qu' en moi tu as creusé?
« Le conte est mort! »
De me douter que tout pouvait s'arrêter
Je n'ai jamais cessé.
Mais la brûlure d'une vie qui nous jette vers le cendrier...
Ne me fait pas phœnix, seulement balafré!
Voici l'antre noire
Dehors, il y a la terre et tous nos pires cauchemars!
Adieu jusqu'à la prochaine,
Tu me pardonneras encore pour augmenter ma peine!
C'est une entrainante ronde
Prévue sans lendemain
Elle m'assimile et elle retombe:
La guillotine sur mes mains!
-
Je suis au genoux de la grâce accepte la enfin
Toutes mes paroles, et tous mes mots seront mon intrusion
Pardonne moi si je nique ta race!... Donne moi l'absolution!
C'est une entrainante ronde
Prévue sans lendemain
Elle m'assimile et elle retombe...
Le cataclysme, c'est la fin!
Tel le voile qui la recouvre de parfum...
Visant à faire de nous ses beaux défunts...
Je n'ai jamais autant désiré...
Que le venin de mon sang soit meurtrier!
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6. |
Marcher Sur Le Vide
07:34
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Marcher sur Le Vide
Je perds l'équilibre dans les vastes escaliers,
A chaque étage je vacille, mais l'appui sur les plaies ne cesse de m'élever!
Dans l'éclat de l'uniformité
Le blanc des états, ici rassemblé
Se presse encore contre moi
Silencieux de sa cruauté...
Je pense au froid, je pense au salé qui affirme que les croûtes ne sont cicatrisées
Et que l'heure approche...
Où la lumière devra s'étayer!
Marcheur aveuglé
A chaque pas, le poids des années
Mais qui porte encore le temps?
Du vide, le sol est absent...
Des ombres qui tracent sur les murs de l'espace,
Les limites de nos terres, poursuivies jusqu’en enfer!
Mais je crois aujourd'hui...
Que l'ailleurs est ici,
Mais partout on le fuit!
Être, sentir, mais connaître sans savoir:
Le prix de mon existence,
Sommée de cesser, à peine après ma naissance.
Vider son ventre de tous ses besoins
Merde comme sentiments,
Car l'ailleurs est le vase qui contient le néant.
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7. |
Luna Liquor
02:33
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