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Les Oubli​é​s De La Chute

by Verlies

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Slug.
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Slug. Lea Oubliés De La Chute is post blackmetal at its core, but this is a very unique and talented take on the genre. Plenty of classical guitar arrangements setting up the tension for the heavier parts that sound to me part blackmetal, part DeadBlueSky (90’s hardcore/blackmetal crossover), and some post hardcore. This a talented bunch for sure. The bass playing is equally as talented as the guitar playing and it’s very audible in the mix. Don’t pass this one up if you like any sort of post/b
Maison Planàterre
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Maison Planàterre Rencontre cataclysmique entre la raison et la folie d'âmes bouleversées dans un fatras nucléique pourrissant la vie elle-même. Alternance de l'espoir et de l'anéantissement d'erres fuyantes de joies éphémères à travers un mal de vivre déchiquetant le peu d'humanité affranchie. La chute fut mortifiante, malgré leurs hurlements beaucoup furent oubliés... les oubliés de la chute.

Note: Les textes sont ahurissants, et la musique les appuie parfaitement. Bravo! Favorite track: Marchandise Des Pouilleux Part. I.
Elise Ancelin
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Elise Ancelin Hauntingly good music, equal parts beautifully melodic and devastatingly brutal Favorite track: Marchandise Des Pouilleux Part. II.
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1.
L'Arrivée 03:47
2.
Marchandise Des Pouilleux Part. I Erre, seul souffle agile sur terre Tu déplaces comme tu éclates Ton nom est chaleur et lumière Et l'on descend, en toi Le fleuve de sang, qui ronge les rois Erre, seul souffle agile sur terre Tu déplaces comme tu éclates Ton nom ici brûle la misère Partout où tu coules renaît un semblant faux Miroir des choses que t'abîmes par ton chant Partout où tu coules renaît un espoir faux Miroir des choses que t'abjures par le temps présent On peut t'entendre Et l'on peut te vendre Donner aux autres un peu de soi Et d'la corniche couper ses doigts Sous les étoiles c'est un voile de nuit Qui amène à mes yeux lentement la folie Je m'enivre de ces cris qui me fendent le cœur Pour ne pas me perdre dans l'étouffante chaleur Pour subir à nouveau de cette force la valeur En troquant mes soins Je redeviens esclave Et mes pieds et mes mains S'enchaînent comme par de la lave Je me sens souillé, mais la joie irradie D'un cerveau émacié, par un échange maudit Et les poils frémissent et se dressent sur ma peau Et l'envie de vivre apparaît si tôt L'amertume n'est rien, elle n'est que le reflet De l'absence de ce bien qui donne l'envie d'hurler A ce monde que la peine n'est qu'un dessin Que l'on doit déchirer, pour apprécier enfin Le paysage de la paix. L'amour est le pain, pour tous nous sustenter Et ça apporte l'envie enfin de mieux nous apprécier Mais pour reconnaître cette offrande, le don d'un religieux Laisse l'ennui donner son vrai visage sur l'étal D'la Marchandise Des Pouilleux
3.
Marchandise Des Pouilleux Part. II Passé le temps, on enrage d'impatience Les mots, les caresses ne suffisent pas Se dessine alors la démence: Les tremblements et la colère Rendent les rêves et pensées toxiques Que chaque à-coup d'âme nucléaire Ordonne à la raison “Abdique!” Ah! Les nerfs lâchent et font naître en soi Les souvenirs et les regrets, à coups d'lame décapés Ah! Où est l'avenir? Je ne sais pas. Il n'reste que l'envie de brûler, les bénis, les damnés. Assourdi par le bruit d'un cœur qui bat à rompre Les angoisses et les débris investissent l’œil qui s'laisse corrompre Et toute cette joie avant atteinte comme un soleil qui chauffe nos existences Suffit à attiser le foyer de jalousie et d'envie rance. Erre, seul souffle agile sur terre Tu déplaces comme tu éclates L'envie qui fuit suinte la misère Tu déplaces comme tu éclates Sourire aux lèvres, glisses “Nique ta mère” Il est loin le temps de l'étincelle Qui tirait du noir les yeux aveuglés Mais de sa chaleur et sa lumière belle Naquit un impérissable et dévorant brasier. “Sur mon étal se répand la marchandise des pouilleux, Venez à y goûter le plaisir de tous dieux, Ne vous souciez guère de ce qui arrivera, Lorsque de ce met amer ne restera que le plat” De ma joie, il ne reste que les creux De ma jeunesse, il ne reste qu'un cœur vieux De mon sang, il ne reste plus qu'un tour Et ma haine, plane sur moi tel un vautour Et se positionne à quai, les troubles d'une entente Lien bien trop vite consumé par une rage aberrante Si tôt qu'on lâche un peu prise on finit bloqué Par une terrible méprise du pyromane et son briquet L'amour n'est rien l'amour n'est plus Qu'un gribouillage enfantin, une œuvre d'un artiste déchu Et si pour tout reste il n'y a que des bouts de souvenirs Le monde remarque: il n'y a qu'la haine qui aux besoins peut subvenir Désespoir et feu ardent Saignent les sentiments Attaque, attaque et mords de tes chicots, déchiquette le passé, fais d'la poudre de tes os, détruis le ciment qui faisait tous les liens, parjure-toi de cet affreux serment trop humain.
4.
Une Âme à La Mer Bouée Flottante Ni pleine, ni errante Je survole la mer traînant une peine incessante Cette chaîne dorée Qui s'accroche à mes souhaits Aurait pu m'offrir la liberté de suffoquer Et pourtant la plaie qui me rend les coups que j'ai offert Saignante en ces eaux, ne me permet d'oublier Que je me noie vivant, opéré à cœur ouvert Le sel la retient, elle ne peut se refermer Ah! Dans le creux des vagues Je sens mon heure venir Mais même en approchant des algues Je ne peux y parvenir... Bouée Flottante Ni froide, ni brûlante Apporte aux chiens galeux, le choix d'une fin plus lente Cette chaîne dorée Qui retient encore mes pieds Ne laisse toujours pas, mon corps se reposer en paix Mon Âme de Marin navigue Proche des écueils des souvenirs Un corps s'échoue à présent dans Le silence de l'avenir
5.
Brouillard 15:00
Brouillard PART I: Brumeuse route vers l'au-delà, Rando dans les sinueux sentiers qui raclent les oublis Malheureuse figures, sur les murs, sous les toits Écrasent à coup de décadence les fresques des maudits Il n'y a plus de temps La terre ne féconde plus et l'air est pourri Le domaine des hommes, les pousse dans le néant Et ces derniers s'amusent et dansent quand tombent les acides pluies Le brouillard est né A tâtons, les vers reculent Vis ta cécité Soudainement, l'histoire bascule On s'en prend au sang L'espace se réduit, quand nos germes copulent Parasites géants De la gloire des hommes, il ne reste qu'un monticule Le brouillard est né... Sourire au vide et viser la sortie Sans défendre la vie, sans s'extraire au trépas Je croyais être seul à chercher les ennuis Mais la foule désespère quand elle ne les subit pas Rouler sa bosse dans l'annihilation Jusqu'à ce que nos besoins s'amenuisent Qu'il ne reste sur terre qu'une seule nation Celle du silence emplit de désolation Couvre d'un voile nuageux La beauté, naturelle Celle qui émerveille les yeux Et pousse le regard vers nulle autre pareille Et sous ce drap étendu, De nos affres, nos séquelles Se laissera choir notre espèce abattue Si le jour demain s'lève sans sonner notre réveil Si la distance pour subsister, était à parcourir On laisserait faire notre vanité, notre conscience raccourcir. PART II: Observant, éloigné Les couches de sable noir Qui ruinent les cités, assombrissent les pavés Et coulent le béton pour devenir un merdoir Je souffle, je n'ai rien pour pleurer Observant, éloigné Les hommes qui veulent s'occire Et tout l'effet que ça me fait, C'est l'impatience, de voir nos chairs croupir Sans fatalité, personne ne baise ma foi Elle fût blessée, souillée, mais ce monde ne l'arrête pas Je n'ai plus rien à cracher, que cette bile au goût immonde L'avènement de notre fin, est diffusé sur les ondes Le brouillard est né... Voix éclatées chantent à l'unisson, Dissonance promise des erreurs qui donnent le ton Les larmes se mènent au rire, et le ciel s'ouvre à moitié Les citadelles et ports du pire se feront tous liquéfier Et je n'y changerai rien Et tu n'y changeras rien Et il n'y a plus d'entrain Pour changer ces desseins PART III: Le Brouillard givrant, prépare la plaine Que mes semblables aux éclats stagnants salissent par ce qu'ils sèment Je n'sens pas assez de rage pour contrer le destin Si il y avait la volonté d'agir, ça n's'rait pas de ma main Brumeuse route vers l'au-delà, Malheureuse figures, sur les murs, sous les toits Accentuées sont les ombres noircies Sur les bâtisses, la mémoire d'une espèce qui est devenue suie.
6.
L'Anachorète Las, du souffle et des humains Il se perd au chaos Des chœurs et des putains Qui lui détruisent les os Des doigts en sang – dessinent sur sa peau Une prière morne, qui anéantit La saveur et les relents D'étranges sensations Qui brûlent jusqu'au néant La Perte de raison Sans joie ni-même peur, il sait que c'est enfin La porte de l'enfer qui s'ouvre sur son chagrin La perte de soi, ignore les enclaves de l'émoi Écorché des larmes de nuit, Atténuant tout l'éclat d'une vie Vers opprimés par des terres trop arides! Voici la pluie et le vent tel que on l'espérait! Ma bataille est perdue, ma guerre est finie Pour rien au monde, je n'y retournerai Ah! - Saigne, Souffre, Va! La peste ici ne m'atteint pas! Silence... Puis Éclat! Chante l'horreur qui se glisse sous tes... Pas de chimère sur nos corps étalés... Pas de repères sur nos croix renversées... Il est le seul que je me vois porter Sur les routes maudites que j'ai du emprunter Perdu sans yeux dans les limbes de brouillard et de nuit J'attends une messe pour guider mon cauchemar et sortir lentement de la vie Il n'y a que ce cœur que je retire de moi, que je jette à mes pieds et piétine sans égard Et Sans amère foi! Le souffre et les cendres qui s'envolent dans le vent Portés par l'air nourri des flammes qui décollent Salissent les nuages et le ciel, une vision de dément Il s'éloigne seul remuant ses paroles... «Car je suis seul dans ma tête Je me vois Anachorète Du démon et de la bête Je les veux voir à ma fête Je veux lacérer mes bras Je veux fuir les gens, les rats Car il n'est rien d'autre que moi Non il n'est rien d'autre que la... Voie»
7.
Victoria 07:50
VICTORIA Trois Cent Deux, se lève le matin Un hiver mielleux et la froideur de ses mains Le temps se propage et efface des souvenirs l'étendue Mais tous ces jours passés dans ma mémoire me roulent dessus Comment oublier, comment se complaire Alors que tous les choix actés n'ont fait que me défaire J'me suis pincé si fort que de tous mes rêves je chus De cette guerre clamer la défaite, peut-être aurais-je dû A l'agora La foule de mes pairs ne me fait pas peur Et le démon en moi Ajuste le masque de mon visage moqueur Seulement le dos tourné Je peux vraiment contempler la douleur Et sa présence était pour moi... Un triomphe salvateur A chaque fois Que la corde me tentait Il y avait un soupir qui m'en soufflait l'idée Issu de moi Le Venin a creusé - Sa sortie Et les esprits voisins se sont vus pollués Pardon, pardon, pardonnez-moi Les épreuves ont vieilli mes saugrenus émois Je m'envole d'ici Je n'veux plus me répandre comme se répand mon ennui A l'agora La foule de mes pairs ne me fait pas peur Et le démon en moi Ajuste le masque de mon visage moqueur Seulement le dos tourné Je peux vraiment contempler la douleur Décider de lâcher, la défaite Deviendra mon moteur Tant de temps jamais d'oubli Mes vœux d'enfant hantent mes nuits Les vers me pansent mais je subis Ma faute immense, j'en suis meurtri Et c'est injuste pour qui récoltait Les horreurs et les doutes que je n'ai fait que semer Victoria libera me de uinculis meis

credits

released March 27, 2020

N.: Composition and Texts - Rythm guitar and vocals

V.: Lead guitar arrangements and recording
T.C: Bass Recording

Mrn: Drum arrangements
T.: Bass arrangements

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Verlies Lille, France

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